Portrait de Jeanne Kefer (1885) | |||||||
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Huile sur toile, 80 x 80 |
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A première vue, on pourrait croire que ce portrait n'appartient à aucun mouvement pictural particulier, on pourrait aussi penser avoir qu'il s'agit d'une photo. Mais ce n'est pas le cas: l'oeuvre est bien symboliste. Observons l'enfant. elle porte un manteau, ce qui implique qu'elle va partir, pour une destination inconnue peut-être... On ne peut pas deviner ce qu'elle va faire: elle ne mime aucune action. C'est normal puisqu'elle pose. Mais alors, pourquoi ce manteau? Ensuite, son visage est inexpressif, fermé, comme le monde dans lequel s'est enfermé Khnopff. Il n'exprime ni joie, ni peine. Jeanne semble dans un état second, une sorte d'état hypnotique. De plus, la fillette est rousse: est-ce une coïncidence? Elle est placée devant une porte, symbole de transition, de passage. Cette issue mystérieuse mène à on ne sait quoi. Comme d'autres peintures de Khnopff, l'image n'a pas beaucoup de profondeur; on ne peut pas aller au-delà de la porte. Les couleurs sont tendres, dans les gammes de gris et de bruns. |
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Voici quelques textes que nous voudrions mettre en rapport avec l'oeuvre
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